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Hasran la Corrompue
Par Eskyel
mardi 29 juin 2004, par K’Assiah


Pendant ce temps dans l’empire de Kar

Trafarel et Eskyel sont à Kendyr, la ville du crépuscule permanent. Ils viennent de quitter le reste de la compagnie et profitent de leur passage dans la cité aux multiples brasiers pour remplir diverses commandes. L’un des clients du forgeron attire l’attention d’Eskyel qui, selon ses mauvaises habitudes le file jusqu’à son auberge et prend même le risque, en son absence, de s’introduire dans sa chambre et de fouiller ses affaires. Eskyel découvre des insignes de caste appartenant à un combattant de rang 4, une arbalète, une multitude d’armes de précisions et d’étranges bottines à éperons faites d’un assemblage de cuir, de métal et d’écailles... Le jeune homme semble se préparer à un périple en terre hostile. Malgré son torq posté en sentinelle il est pris sur le fait par le jeune combattant qui ne semble pas très heureux de cette curiosité mal placée... Toutefois, lorsqu’il identifie le petit fouineur comme l’apprenti du forgeron, il le fait asseoir sur une chaise et surprend le galopin en tirant de sous sa chemise le médaillon qui orne son cou et en lâchant :

"C’est cet objet qui t’intrigue petit ?"

Face à l’incrédulité d’Eskyel il lui demande d’appeler son torq qu’il puisse juger de l’authenticité de celui du garnement. De plus en plus troublé Eskyel siffle N’Kyll qui arrive un peu groggy, et sort du tonneau de bois ciselé accroché à son cou par une chaîne un médaillon semblable à celui du combattant. Après inspection, il s’avère que les deux bijoux sont identiques, celui d’Eskyel est gravé de plus de runes, mais celui de l’inconnu est en or et d’apparence plus ancienne. S’ensuit une discussion assez tendue entre les deux personnes, l’une cherchant où et à qui le médaillon a été volé, l’autre essayant de comprendre la signification du bijou. Après quelques temps, il accepte le fait que ce médaillon revienne de droit à Eskyel car il est lié à sa mère, mais reste tout de même dubitatif. Il s’avère que le jeune homme, dénommé Artius, ne souhaite pas donner d’informations à Eskyel avant son retour de Kali. Apprenant qu’il ne pourra retrouver le jeune apprenti qu’à Dungar, il semble contrarié et lui propose de se joindre à lui, sa quête pouvant répondre à ses questions... Mais Eskyel, très lié à son maître, ne conçoit pas de partir sans sa bénédiction. Il en informe le combattant qui se moque ouvertement de sa servitude et de sa soumission.

Le galopin retourne donc voir son maître pour lui expliquer l’importance que ce voyage a à ses yeux. Ils discutent de longues minutes, puis Trafarel qui semble assez hostile à un tel périple, se lève et dit d’une voix bourrue :

"Bon, allons rencontrer cette personne !"

La rencontre fut assez houleuse Artius affichant franchement ses convictions et Trafarel sondant ses dispositions humanistes. Artius, originaire de l’Empire Nésora, souhaite se rendre en Kali chercher son frère, Parys, et le ramener. Mais la discussion tourne surtout autour des humanistes envers lesquels mon maître semble assez peu disposé. Artius, contre toute attente amène la discussion sur Meltran, le maître de mon maître qui fut démit de ses fonctions par le tribunal des arts pour humanisme... Un peu plus tôt Artius avait prétendu lire dans les souvenirs, serait-ce vrai ? Finalement, devant l’insistance de son apprenti et la parole que le combattant protègerai Eskyel au péril de sa vie et le ramènerai à Kendyr, Trafarel accepta de confier le galopin au nésorien. Ils partirent le lendemain à l’aube...

Trafarel prévient la compagnie de sa décision et de la quête d’Eskyel...

Pendant ce temps...

La compagnie arrive à Hasran la corrompue, cité sans lois, au sein de laquelle tout signe de caste ou en lien avec les Dragons est honni. Nalya conseille aux compagnons de dissimuler ceux-ci, notamment l’imposant bouclier du protecteur... Ils enlèvent leurs encombrants vêtements de voyage et pénètrent dans la cité fortifiée, orientée sur la protection de l’accès maritime. Hasran est le plus grand port du Royaume de Kali et seul le quartier du port est structuré et, en apparence, "civilisé".
Ruelles d’Asran la Corrompue - 163.9 ko
Ruelles d’Asran la Corrompue

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Artius et Eskyel s’enfoncent donc dans la brume et traversent la plaine pétrifiée, lieu désolé au milieu duquel se dressent les restes statufiés d’homme et de créatures, vestiges de la puissance des Dragons... Le combattant mène un train d’enfer que le jeune apprenti a parfois du mal a tenir. Alors que ce dernier souffre de la fatigue et de la chevauchée, son guide semble maîtriser son corps et utilise des techniques de méditation pour se reposer sans jamais vraiment dormir... Sa philosophie est basée sur la volonté de réaliser quelque chose et non sur la cause et les motivations qui sont à l’origine de la chose à réaliser. Il profite des pauses pour enseigner à Eskyel les bases de sa méditation et accepte, à la demande du galopin, de l’entraîner au maniement des armes, le poussant à bout comme tout bon maître d’arme l’aurait fait. En inspectant la lame légendaire que Trafarel a forgée la nuit avant leur départ, il se brûle et rend la lame à Eskyel, tentant de dissimuler sa blessure.

La lame courte de l’apprenti ne peut être maniée par une personne ayant plus de trois en tendance homme ! Eskyel ressent une gêne lors de son maniement qui se manifeste par de petits picotements mais qui ne l’empêche pas de s’en servir.

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A Hasran, Kolereck décide de faire un geste en direction d’Abelon dans le but de tisser de nouvelles relations. Le mage donne par surprise un anneau de fer n’ayant presque aucune valeur au commerçant. Et, avant que ce dernier ne lui offre à son tour une babiole piochée dans son sac à malice pour répondre à l’affront apparent, Kolereck lui précise qu’il a enchanté l’objet à l’aide d’un sort de protection. Une lueur d’intérêt passe dans l’œil d’Abelon qui se voit contraint de reconsidérer les intentions du mage. Serait-ce la naissance d’une nouvelle amitié ?

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Plus les jours passent et plus la fatigue a raison d’Eskyel. Il est dans un état second, suivant son compagnon sans prêter attention au paysage qui l’entoure et se subsistant uniquement lorsque son compagnon lui met de la nourriture dans la main et le force à l’ingurgiter... La fièvre gagne l’apprenti et, pendant la dure chevauchée, il sombre dans l’inconscience. Il revient à lui dans une petite maison de pierre. L’air est irrespirable du fait des volutes de fumée violacée qui flottent dans la pièce. Non loin de sa couche un vieillard passe un encensoir au-dessus de ses affaires... Pendant six jours Eskyel lutte contre la mort, la frôlant de peu, puis reprend conscience surprenant Artius et le vieillard qui le croyaient perdu. En écoutant les conversations des deux hommes il apprend qu’un groupe dont la description correspond à la compagnie est passé dans ce village quelques jours auparavant. Plusieurs de ses membres atteints de divers maux.

Malgré l’état de faiblesse d’Eskyel, lui et Artius reprennent la route. L’apprenti est emmitouflé dans des couvertures et ligoté à sa monture pour ne pas en tomber. Artius mène les deux chevaux au galop, puis, sans raisons apparentes, cabre son cheval, se laisse tomber au sol en se tenant le crâne... Eskyel, ligoté ne peut rien faire pour aider son guide qui murmure entre deux sanglots :

"Parys, non, ne meurs pas... "

Après quelques minutes, Artius se relève, monte sur son cheval et conseille au galopin de s’accrocher avant de partir au galop, quittant la route, fonçant en direction des montagnes...

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Les membres de la compagnie arpentent la cité portuaire, croisant nombre de filles de joie. Méoric révèle qu’il a un contact dans la cité, Luther Greniark, dit le Furieux, qui est le maître de la ville. Il ne semble pas vouloir le rencontrer de prime abord car il n’a rien à lui offrir et préfère garder cette piste en cas de nécessité extrême. Ils se rendent donc au comptoir des voyageurs à la suggestion d’Iryselle. Certains sont surpris que la caste ait des ramifications jusqu’en Kali. Iryselle explique alors que rien ne différentie un voyageur d’un voyageur noir mis à part que ce dernier propage de sombres nouvelles dans le seul but d’affoler la populace. Nul, bien sûr, ne repensa au massacre de Griff ayant eu lieu suite aux dires de la voyageuse...

Le lieu est fréquenté par de nombreux sans-castes. Et l’un des murs du bâtiment est recouvert de dessins et autres croquis de plus ou moins bonne qualité réalisés au fusain. Chacun prend contact avec la populace. Kolereck et sa soeur discutant avec un ancien matelot du célèbre Capitaine Hips, l’abreuvant jusqu’à plus soif de pichets de vin aigres.

La cité dépend de l’alliance des duchés de Perle. Les Hasraniens sont au courant des raids sur les villes de la périphérie des empires de Kern et d’Ankar, mais annoncent que leurs capitales respectives ont été touchées. Soudain la porte du fond s’ouvre sur un soldat borgne accompagné d’un recruteur qui négocient. Il semblerait qu’une armée de mercenaires soit en train de se constituer ! L’armée ainsi mobilisée a pour but de monter vers la chaîne des Crocs pour se défendre contre l’armée unifiée qui voudrait traverser les marais pour établir des représailles. Le Capitaine Pirate Greniark, qui dirige la ville, serait un ancien soldat de Solyr. Alors que les deux hommes quittent le comptoir, les compagnons reprennent leur discussion avec le pirate. Au cours de la discussion, l’attitude de Nalya change. Pour une raison inconnue elle semble perturbée, quelque peu gênée... Seul Abelon note cela et la compagnie, en ayant fini ici, décide de se rendre sur le port.

Le port d’Hasran forme une sorte de ville fortifiée interne à la cité, mais les défenseurs de ce quartier semble se protéger du reste de la ville, et non d’une invasion maritime. Il y a beaucoup de mouvements sur les quais entre le chargement et le déchargement de diverses marchandises, de montures, de mercenaires, etc. La citadelle qui se dressait fièrement face à la mer a été rasée bien des siècle auparavant. Il n’en subsiste que les deux donjons qui servent de Caserne et de quartiers au Furieux. Le reste en ruines a été reconstruit et sert actuellement d’entrepôts.

Nalya conseille à la compagnie de loger dans une auberge de ce quartier pour être plus discret au milieu de tout ces va et vient. Une fois le choix de l’auberge fixé, elle prend congé malgré ses conseils de rester groupés et la demande insistante d’explication de la part du conseiller qui reste sans réponses. Abelon la file donc pour comprendre son comportement suspect.

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Lors d’une halte, Eskyel interroge Artius sur sa crise et sa certitude du lieu où trouver son frère. Ce dernier lui révèle alors qu’il converse avec son frère et qu’il peut savoir s’il est en vie ou non. Comme son frère reste sourd à ses appels il pense qu’il est trop faible pour communiquer. Lorsque Eskyel parle d’inspiration il est surpris et prétend ne pas savoir quels sont les liens qui l’unissent à son frère.

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Abelon retrouve le cheval de Nalya attaché devant une maison sans protection. Il entre dans le bâtiment mais ne trouve nulle trace de Nalya dans la pièce commune de la bâtisse. Soudain un cri d’homme retenti à l’extérieur ! Sans réellement se presser, le conseiller continue d’inspecter la salle de l’auberge en vain ... Alors qu’il était de retour dans la rue son regard croisa celui d’un homme qui semblait faire le guet. Puis une femme poussa un cri, courant à l’aveuglette dans la rue, du sang sur les mains. Le conseiller s’enquiert de la cause de son trouble et est conduit par la jeune femme dans une ruelle au fond de laquelle gît un homme, son souteneur. Vêtu de vêtements amples, l’homme a été éventré de bas en haut. La femme, toujours en pleurs, informe Abelon qu’il discutait avec une femme dont la description correspondrait à Nalya... Pour quelle raison mettrait-elle en danger la mission ? Qu’avait pu lui faire cet homme et quels étaient leurs liens ? Conseillant à la femme en pleurs de reprendre les affaires de son proxénète il lui glisse dans la poche une bague prélevée sur le cadavre et s’en va retrouver le reste de la compagnie. Les compagnons se rendent vite compte que les informations en ces lieux sont cloisonnées. Pour en disposer, il faut soit faire parti d’un réseau, soit payer. Abelon négocie une piste et se rend dans la taverne de marin, "le repère de l’anguille". Il y rencontre le second du capitaine le Furieux, le recruteur aperçu un peu plus tôt, a qui appartient l’auberge.

Il ne semble pas connaître de capitaine nommé Karnage, mais tique à la mention des mages noirs sensés l’accompagner. Il avoue qu’Hasran n’est pas en très bons termes avec Kalaarat, cité ou règne un puissant conseil de mages noirs. La cité recrute pour monter vers les Crocs pour lutter contre une invasion solyrienne. Lorsque le conseiller prétend avoir servi sous les ordres du capitaine Hips, le recruteur est surpris car l’équipage du capitaine n’est composé que de noyés ! Abelon comprend qu’il ne peut en révéler plus et prend prestement congé...

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Lors d’une halte nocturne, alors qu’Eskyel scrutait le ciel pour voir s’ils se dirigeaient vers une Etoile - chose impossible à voir étant donné la couche nuageuse obstruant le ciel - le pas lourd d’une créature se fait entendre. Il semble se rapprocher du campement d’Artius et d’Eskyel. Le galopin va s’abriter et tente de réveiller le combattant qui semble absorbé dans ses pensées... Une créature montée de cinq mètres de haut aux yeux de marbres piquetés d’onyx leur fait face. Un NECROSIAURE ! Une aura de magie semble en émaner.
Nécrosiaure - 82.7 ko
Nécrosiaure

Piquant Artius du bout de sa dague, Eskyel parvient à le tirer de ses pensées. Voyant la monstruosité, il se lève d’un bond, sort de sa besace une petite fiole qu’il approche des flammes avant de la jeter dans les pattes de la créature, criant à Eskyel de fuir.

N’écoutant pas, le galopin sorti une hachette de lancer et visa le cavalier, mais l’arme rebondit sur sa cuirasse avec un bruit métallique. Soudain un éclat de lumière illumine la nuit avec grand fracas. La fiole d’Artius semble avoir explosée brûlant la gueule de la créature. Suivant les conseils d’Artius, Eskyel fais alors demi-tour et fuit le combat. Il parcourt quelques pas et décide de revenir prêter main forte à son compagnon...

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Les membres de la compagnie se sont séparés. Iryselle, Khorn, Kolereck et Abelon, déambulent dans le quartier du port, lorsqu’ils sont attaqués par des hommes masqués portant des armures de cuir. Encerclés, ils invoquent un champ de force pour maintenir leurs agresseurs à distance le temps que le reste de la compagnie, notamment Deleter, leur vienne en aide. Les hommes lancent des couteaux de lancer sur les compagnons, mais le champ de force les empêchent de passer ou les ralentissent assez pour qu’ils soient inoffensifs. Abelon est tout de même égratigné par une des lames.

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Revenant dans la clairière, Eskyel fouille dans les affaires d’Artius et en tire l’arbalète légère et l’arme. Il ne sait pas s’en servir, mais a eu l’occasion d’en comprendre le fonctionnement en jetant un œil sur celle de son maître... Il tire donc sur le cavalier car, si Artius est assez souple pour éviter les coups de pattes de la monstruosité, il semble gêné par la lance de son cavalier. Le carreau se fiche dans l’épaule du cavalier qui étouffe un râle et réplique en lançant un javelot en direction d’Eskyel. L’apprenti n’est pas assez vif pour esquiver totalement l’arme et subit une blessure au flanc. Artius prend conscience de sa présence et l’exhorte à nouveau à fuir.

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Kolereck invoque la puissance de Nenya pour dévier la lame d’un de ses adversaires qui, déséquilibré, frappe l’un de ses collègues. Abelon tire sa lame et se jette dans le combat. Les coups pleuvent et les armes s’entrechoquent...

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Le nécrosiaure parvient à donner un puissant coup de patte au combattant qui est projeté à quinze mètres. Eskyel qui était en train de réarmer son arme, prend alors la décision de fuir, voyant le monstre lui foncer dessus. Courant à perdre haleine dans la nuit, il trébuche et tombe dans un tunnel aux parois lisses et gluantes, s’emmêlant dans des fils... Des mouvements d’air lui révèlent la présences de créatures près de lui : des araignées des ténèbres ! Le nécrosiaure, frustré d’avoir perdu sa proie fouille la terre de ses griffes tout en poussant de sombres râles. Las araignées se jettent alors sur la monstruosité qui a eu l’inconscience d’entrer sur leur territoire et de les déranger. Profitant de cette diversion qui vient certainement de lui sauver la vie, Eskyel se libère du cocon de soie, regagne l’air libre et se dirige vers le campement pendant que le nécrosiaure succombe dans d’affreux cris d’agonis. Après une heure à errer, il fini par retrouver son chemin et découvre Artius, le visage en sang, l’épaule fracassée, l’os déchirant les chairs, et l’armure enfoncée. Il ne semble plus pouvoir bouger et a du mal à respirer...

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Plusieurs des agresseurs sont au sol, morts ou agonisants. Mais, malgré leurs prouesses, les compagnons sont blessés et commencent à se fatiguer. Kolereck fait un mouvement trop brusque et est à deux doigts de toucher Iryselle qui fait appel aux vents pour esquiver les maladresses de son frère. Abelon lâche son arme et son adversaire s’apprête à l’achever, mais Kolereck qui avait retrouvé sa concentration bloqua la lame du malandrin alors qu’il s’apprêtait à ouvrir la gorge du conseiller. Contrarié, l’agresseur réarme son bras pour en finir avec le commerçant, mais son visage se crispe, exprimant à la fois la surprise et la douleur, avant qu’il ne s’écroule, le manche d’un poignard zûl planté dans le dos. Deleter arrive enfin sur les lieux mettant définitivement fin au combat.

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Libérant Artius de son plastron, Eskyel découvre avec horreur que son corps présente la même déformation que l’armure et que son compagnon est en train de mourir. Le combattant use de ses dernières forces pour enjoindre Eskyel de partir vers l’Ouest et de trouver la ville ... lui indiquant ou trouver Parys ... à la nécropole de Zandar. Serrant avec force la main de l’apprenti, il murmure :

"Gallad l’accompagne, elle sait..."

avant de succomber à ses blessures. Eskyel rassemble alors l’équipement qui peut l’être et le charge sur les deux montures. Il emporte le médaillon d’Artius pour le remettre à son frère. Avant de partir, il pose des pierres sur le corps du combattant, ne sachant pas quels rites les nésoriens offrent à leurs morts. Il était en train de confier son âme aux Dragons lorsqu’une main surgit du tas de pierre et saisi sa cheville. Effrayé, il parvient à se libérer avant que la seconde main du mort ne se referme sur sa cuisse... Terrorisé et craignant de comprendre ce qui se passe, Eskyel grimpe sur son cheval et part au galop prenant la direction de l’Ouest.

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Suite au combat, les compagnons regagnent leur auberge pour faire le point. Ils discutent pendant que Kolereck prodigue des soins à Abelon. Nalya, pour sa part, pense que quelqu’un de haut placé en Kali est au courant de leur quête... La compagnie décide de se réunir et de contacter K’Assiah. Le guide ne reçoit pas de vision et ne parvient même pas à ressentir la présence de l’Etoile !!! . Kolereck ressent la crainte, la confrontation semble proche ! Méoric est entré en transe. Il voit une plaine, un arbre mort aux multiples branches tortueuses, et un cavalier qui avance vers lui avec un ciel flamboyant dans le dos... Iryselle pense avoir identifié l’arbre. Il se situe à 2 kms de la cité, les compagnons l’ont croisé en venant. A l’aube, tous se rendent près de l’arbre alors que la brume matinale s’accroche à la plaine décharnée. Puis une ombre se distingue dans la brume, devenant de plus en plus distincte à mesure qu’elle approche : un cheval. Il s’avance à la rencontre des compagnons, fourbu, de la mousse recouvrant ses flancs. Une silhouette est couchée sur son encolure. Lorsque Iryselle saisie les rennes du cheval, son cavalier glisse sur la selle et tombe lourdement sur le sol. Il est crasseux et couvert de croûtes de sang. Il s’agit d’Eskyel, à moitié mort, une blessure au flanc pleine de vermine... Kolereck fait appel à ses compétences magiques pour lui prodiguer les premiers soins et tous se demandent ce qui lui est arrivé depuis que son maître l’a confié au combattant, et ce qui a bien pu arriver à ce dernier...


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